Nom : Nishimura
Prénom : Aiko
Sexe : Féminin
Statue : Maitre Cruel
Orientation : hétéro
Caractère :
Aiko est assez complexe et pourtant terriblement simple. Mais je vous laisse découvrir ce qu'elle vous réserve. Elle est prétentieuse, et pas qu'un peu. Elle n'hésitera pas à vanter ses mérites -ou l'argent présent dans ses poches- afin d'épater la galerie, tout ceci en fausse modestie évidemment, l'air de faire comme si de rien n'était. Ah oui, elle aime faire partager plus ou moins négatif par des petites piques placées consciencieusement à divers endroits de la conversation. Elle parle comme si de rien n'était mais finalement elle pourrait bien vous dire qu'elle vous déteste, le sourire aux lèvres. De plus elle adore rabaisser les gens. Peut être un poil sadique. Rien de bien méchant, ça arrive à tout le monde. Simplement c'est peut être un peu plus poussé chez elle.
Mais n'allez pas imaginer qu'elle n'a que des mauvais côtés. Elle peut être gentille avec ceux qu'elle considère comme lui étant égaux. Son père par exemple. Bien qu'elle soit aussi manipulatrice et menteuse, elle ne peut s'en empêcher, c'est dans son caractère. Mais elle est tout de même très gentille envers lui, même si elle ne le montre pas vraiment. Elle est en fait assez réservée et timide si l'on cherche un peu à la connaître. Mais c'est plutôt dur. Elle ne se laisse pas approcher ainsi. elle est extrèmement hautaine et regarde tout le monde de haut, tel une reine regarderait les pauvres paysans que vous êtes.
Néanmoins, elle pourrait vous considérer comme un ami, elle n'en restera pas moins égoïste. Son propre plaisir passe avant tout. Lâche dans certaines situations, elle pourra aussi vous laisser derrière. Elle est quelqu'un d'abjecte, c'est sûre. Mais est-ce réellement sa faute ? N'est-ce pas la société actuelle qui l'a ainsi formée ? Elle aurait pu être différente si l'humain n'était pas si abjecte en soit. Malheureusement, ce n'est pas le cas et elle vous en ferra baver si vous le lui faites remarquer. C'est aussi simple que ça.
Histoire :
Il était une fois, une jeune fille japonaise issue de bonne famille. Elle vécut dans le bonheur le plus complet. Son père, scientifique hors paire, avait amassé pas mal d'argent au cours de sa carrière pour ne pas dire qu'il avait un véritable trésor dans son coffre. Evidemment, fou de sa petite fille après que sa mère l'ait laissé pour un autre homme avec Aiko sur les bras, il la couvrit de jouets et d'habits avec plus ou moins de valeur, cédant à tous ses caprices, lui offrant cadeau sur cadeau afin de combler son manque de présence auprès de sa fille. Elle devînt rapidement capricieuse, égoïste et extrêmement prétentieuse. Elle pensait être supérieur à tous et à tout. Non pas que ça la dérangeait. Elle s'en rendait même compte. Mais, son père ne pouvait lui résister lorsqu'elle avait les larmes aux yeux et elle devînt rapidement une très bonne comédienne, faisant sans cesse céder les barrières du cœur de son père qui pensait que cela suffisait à sa fille pour qu'elle grandisse normalement.
Tout commença lorsqu'elle se rendit compte du pouvoir qu'elle avait sur les autres. Beaucoup restés auprès d'elle pour pouvoir bénéficier de son argent, d'autres voulaient simplement être amis avec elle mais c'était plus rare étant donné son mauvais caractère. Ca ne gênait pas la petite Aiko qui, en distribuant son argent, se rendait petit à petit compte de sa fortune immense et de l'importance qu'elle avait sur les autres. Mais elle comprit aussi que tous ne méritaient pas son argent. Certains, pathétiques, ne pouvaient que rester dans la rue. Il fallait mériter ce qu'elle donnait. Alors elle fit des sélections et abandonna complètement ceux qui ne lui apportaient rien en échange de ses services. Les enfants sont cruels et Aiko n'échappe pas à la règle.
Un jour, alors que son père se reposait dans le salon aux tons crémeux, la jeune fille le regardait par l'entrebâillement de la porte. Elle sourit et ferma les yeux, enlevant toute traces de sentiments sur son visage. Elle se concentra à peine pour que les larmes roulent sur ses joues. Elle prit une mine dévastée et toqua doucement à la porte. Elle entra lorsqu'on le lui permit et avança doucement, les yeux rivés vers le sol. Son père, inquiet, se leva et écarta les bras. Elle y couru et s'y réfugia, sanglotant d'un air qui avait tout l'air d'être vrai.
« Qu'est ce qu'il se passe Aiko ? Demanda son père, réellement inquiet
- A l'école il... Il y a quelqu'un qui...m'a frappé ! » réussit-elle à articuler, la voix entrecoupée de sanglots.
Elle exhiba sa marque rouge sur la joue qu'elle avait elle même crée en frottant vigoureusement sa peau laiteuse. Son père la serra dans ses bras, lui débitant une litanie de mots rassurants comme quoi il irait parler aux parents du garnement qui avait osé la frapper. Aiko sourit dans la veste de son cher papa. Tout le monde avait peur des scientifiques et l'argent ferait le reste. Le garçon qui l'avait insulté allait en baver, soit lui seul, soit sa famille entière selon comment allait se passer l'entretient entre celle-ci et sa père. Il pouvait faire jouer de son influence pour obtenir ce qu'il voulait, lui aussi. Il était d'ailleurs un modèle pour sa fille. Elle voulait faire le même métier que lui, le trouvant passionnant. Seulement, elle ne voulait pas être aussi pathétiques. Il n'y avait aucun doute qu'il plaignait de temps à autres les hybrides qu'il ouvrait en deux comme des lapins.
Aiko elle ne pensait pas cela du tout. Les hybrides ne sont que des cobayes ou des jouets. Oui, elle adorait jouer avec. Elle n'avait pas d'hybride personnel pour le moment, son père lui en donné toujours qui devaient rapidement mourir, ou qui mourraient parce qu'Aiko en avait marre. Quoi que non, ils ne mourraient pas tous. Certains prenaient des pilules. Du moins c'est ce qu'Aiko pensait, son père ne lui disait pas grand chose sur son travail. Il restait très discret sur ce sujet. Sans doute pensait-il que cela choquerait Aiko. Mais ce n'était pas vraiment le cas, elle avait réussis à lire ses notes et à voir quelques photos et cela n'avait qu'encouragée la jeune fille de maintenant seize ans à faire ce métier. Et puis, elle en avait les moyens. Mais pour le moment elle se contentait de vivre avec ce qu'elle avait sous la main. Elle s'amusait à en faire voir des vertes et des pas mûres aux hybrides lui tombant sur la main. Ils faisaient tout ce qu'elle voulait sans rien en échange, n'était-ce pas magnifique ? Et puis elle leur faisait croire qu'ils retourneraient avec son père si jamais il désobéissait, alors généralement ils restaient jusqu'à ce qu'elle se lasse. A ce moment là, elle pouvait voir leur visage se décomposer, leurs cris raisonner sur les murs et leurs ongles s'agrippant à n'importe quoi qui pourrait les empêcher de retourner à l'enfer qui les attendait. A ce moment, Aiko souriait et leur faisait un petit signe d'au revoir de la main, articulant en silence.
« Adieu. »
Physique :
Aiko a tout de la japonaise type, le port, le maintient, les manières. Son maquillage exubérant, son teint pâle donnaient aussi cette expression. Mais cela raisonnait étrangement avec ses habits aux tons plutôt neutres, mais aux coupes gothique lolita. Elle sera toujours habillée de jupes courtes que certains trouveraient provocants mais cela ne la gêne pas tellement si elle sait jouer avec cela en son avantage. Elle aime porter un collier différent chaque jours, s'accordant avec sa tenue, de même que pour ses cheveux. Elle n'aura jamais les cheveux lâches, elle se coiffera -ou plutôt quelqu'un la coiffera- différemment chaque jour. Que de cheval, chignon lâche, couettes, mais jamais de tresse. Elle ne trouve pas ça moche, mais elle trouve que ça ne lui vas pas, tout simplement. Elle aura aussi un accessoire différent, ayant tout de même une prédilection pour les pinces assez voyantes, mais elle pourra quelques fois se contenter d'un foulard qui retiendra ses cheveux.
Je terminerai en disant qu'Aiko n'est pas spécialement belle, mais elle n'est pas moche non plus. Elle a surtout un style particulier, que l'on aime ou que l'on aime pas. Elle aime se démarquer et l'apparence le permet bien. Sans doute certains diront que si elle s'habillait 'correctement' elle n'aurait pas de mal à trouver quelqu'un avec qui elle pourrait dormir la nuit, mais elle ne voulait pas changer pour plaire à quelqu'un. C'était les autres qui changeaient pour lui plaire à elle, et surement pas le contraire. Elle garderait alors ses lèvres rouges sang, son bleu, noir, vert sur les yeux, son teint d'un blanc pâle -bien qu'elle n'ait pas faire grand chose pour ça- et ses habits aux coupes étranges et exubérants et aux tons marrons, parfois violets selon son humeur.
Code :
- Spoiler:
T.L.N²